FILS CARA

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PROCHAIN ALBUM DISPONIBLE EN MARS 2023

Amaretto (nom masculin) : Liqueur italienne, douce, à base d’amandes d’abricots, amères. Une saveur en équilibre, comme un point de départ fort pour un premier album gorgé de parfums d’Italie. Le nom est venu instantanément, comme un(e) flash. C’était une évidence pour Fils, d’explorer ses racines (celles de son nom Cara) insulaires; Siciliennes.

Fils Cara explore avec vulnérabilité un romantisme aux inspirations grunge. À 26 ans, il dépeint la complexité du monde qui l’entoure et son impact sur sa vie sentimentale, loin des clichés d’un amour utopique. Il célèbre les états moroses et nous rappelle la beauté du doute, du rêve, du fantasme. Des chansons simples ? Oui. Des chansons d’amour, surtout. Celles que l’on écoute en rêvant aux flirts d’été qui coulent entre nos doigts, comme le jus des abricots. Celles qui font le cœur de la musique pop – son essence même. Le doux et l’amer. La tendresse et la précision d’une poésie qui voit le monde tel qu’il est, comme dans “T’es belle” : « Si t’étais la fille du ciel / Y’aurait plus de place pour Dieu / J’t’emmène cueillir des seashell / Là où y pas d’plage ou d’eau ». Amaretto esquisse à ce titre un hommage subtil aux histoires qui crèvent le grand écran – ou qui crevaient, au passé, comme le souligne “Cinecittà”, clin d’œil à la mythique cité du cinéma italien, aussi appelée la fabbrica dei sogni. On plonge dans Amaretto comme dans une discothèque géante, oscillant entre ballades vertigineuses (Madone, Sans Rancune, Parfait), refrains enivrants, voire addictifs (Opium, Cinecittà, Mon Paradis), et poésie lucide, anticipant l’air du temps (Hallelujah, Dernière Fois). Les textes simples et visuels de Fils relèvent un défi nouveau : le besoin d’authenticité. C’est là sa singularité, il ose partager les émois et cette recherche d’identité dans un monde de plus en plus uniforme qui se perd à vouloir être trop original. Le projet de cet album est parfaitement résumé dans cette phrase, faussement naïve : « Mon plus beau costume, c’est quand j’me déguise en moi » .

Mené par ses idéaux, et bien entouré, Fils Cara signe un premier album, à paraître chez microqlima (L’Impératrice, Pépite, Isaac Delusion), nourri de ses inspirations Grunge, et Solaire dans ses sonorités. Réalisé par Louis-Gabriel Gonzalez (Lomepal, Else, Mohave), et composé avec les meilleurs musiciens/producteurs de sa génération (Francis Gros, Simon-Gaspar Côte, Felower), « Amaretto » de Fils Cara est en définitive un disque rare et immense, comme une île au milieu de la mer renfermant un univers total de musique et d’images.